<HTML> <HEAD> <TITLE>364-480 La fin de Rome en Occident</TITLE> </HEAD> <BODY background="1.jpg"> <body bgcolor="#FFFFCC" text="#000000" link="#0000FF" vlink="#9900FF" alink="#FF0000"> <B> <FONT SIZE=5> 435-455 L'expansionisme germanique contenu <FONT SIZE=/5> <FONT SIZE=4> </B> <BR> <BR> <BR> <B> Ann 435 </B> <BR> <B> Traitde fation avec les Vandales </B> <BR> Gensic, pour gagner du temps et refaire ses forces, accepte d're considcomme fpar l'Empire d'Occident. Galla Placidia ne se fait certainement aucune illusion sur Gensic, mais n'a aucun moyen d'intervenir militairement en Afrique. <BR> <BR> <B> Traitd'Horreum Margi avec les Huns </B> <BR> Le traitd'Horreum Margi est conclu entre les Huns et l'Empire d'Orient. Attila et Bla doublent le tribut annuel verspar l'Empire d'Orient. L'Empire doit de plus rendre tous les captifs happ du royaume des Huns, et payer 8 sous pour racheter un prisonnier romain. Constantinople doit alement jurer de ne pas s'allier avec des peuples ennemis des Huns. Paradoxalement, cette dernie mesure favorisa peut-re la constitution d'une arm d'autochtones en Orient. <BR> <BR> De 435 437, les Armoricains entrent en guerre contre Ravenne. Utilisant avec succ des mercenaires Huns contre eux, Aius et son second Litorius repoussent les Bagaudes d'Armorique de Tibatto. <BR> <BR> L'empereur Thdose II ordonne la destruction de tout sanctuaire paien, ainsi que l'tion de croix en lieu et place de ces sanctuaires. Ceux se moquant de cette loi pourront re exut. <BR> <BR> <BR> <B> Ann 436 </B> <BR> <B> Multiplication des fronts en Gaule </B> <BR> Les Wisigoths profitent de la campagne men par Aius et Litorius contre les Armoricains pour occuper certaines villes d'Aquitaine et faire le blocus de Narbonne, qui est assi jusqu'en 437. <BR> Les Burgondes de Gundichar envahissent la Belgique premie avec des Alains. <BR> Les Francs Saliens, longtemps alli l'Empire, s'emparent de territoires romains jusqu'la Somme (Tournai, Cambrai). Ils profitent de l'absence d'Aius, qui combat les Wisigoths, les Burgondes, et les Armoricains. Aius avalise cette annexion et n'intervient pas. <BR> De 436 439, Aius emphe Thdoric de gagner les bords de la miterrann en le repoussant d'Arles et de Narbonne. <BR> <BR> <BR> <B> Ann 437 </B> <BR> <B> Multiplication des fronts en Gaule </B> <BR> Aius, aidpar ses mercenaires Huns d'Attila, rase les Burgondes. Il rnstalle les survivants plus au sud, contre la pouss des Alamans. <BR> <BR> <CENTER><IMG height=600 src="437.jpeg"ALT="Destruction du premier royaume Burgondes par les Huns, par Peter von Cornelius, 1859" width=549> <BR> La destruction du Royaume de Worms, l'origine de La Chanson des Nibelungen. </CENTER> <BR> <BR> Les mercenaires Huns d'Aius rasent la me ann les Alains, qui avaient envahi la Belgique Premie. <BR> Les Francs Saliens install en Toxandrie endent leur territoire jusqu'la Somme. <BR> Litorius, lieutenant de Aius, dage Narbonne de l'encerclement wisigothique avec ses mercenaires Huns et ravitaille la population affam par la dur du sie. La longueur de ce sie indique clairement que les Wisigoths demeurent encore et toujours incapables de prendre des places fortifis, me en l'absence de garnisons ou de troupes rulies pour les dendrent. <BR> <BR> De 437 438, une campagne contre les Sues d'Espagne est men par un subordonnd'Aius. <BR> <BR> <BR> <B> Ann 438 </B> <BR> <B> Daite des Wisigoths contre Aius </B> <BR> Aius remporte une victoire importante avec ses Huns contre les Wisigoths au Mont Colubrarius. 8.000 Wisigoths y sont tu. <BR> <BR> L'empereur Thdose II ordonne que ceux qui sacrifient aux Dieux doivent re menac de chiment progressifs, de la confiscation de propriet de l'exil la peine de mort. <BR> <BR> <BR> <B> Ann 439 </B> <BR> <B> Prise de Carthage par les Vandales </B> <BR> Le 9 octobre, Carthage est prise par surprise par les Vandales. Ils mettent la main sur la flotte annonaire qui ravitaillait Rome en bl ce qui fera nare chez eux une vocation de piraterie- maritime. De nombreux rugi quittent l'Afrique pour l'Italie et l'Orient. <BR> <BR> <B> Daite de Litorius contre les Wisigoths </B> <BR> Alors que Aius semble prendre le dessus en Gaule sur les Wisigoths, ces derniers battent l'arm de Litorius devant Toulouse. Litorius est capturet exutpeu apr. Salvien de Marseilles et Orientius, ue d'Auch se rouissent ouvertement de la victoire gothique et de la daite de Litorius, en raison de son paganisme affich Avitus, pret du proire partir de 439, grand diplomate gaulois, et futur Empereur en 455-456 nocie des accords de paix entre Aius et Thdoric. <BR> <BR> <BR> <B> Ann 440 </B> <BR> <B> Dut des raids de piraterie des Vandales </B> <BR> Les Vandales ment un premier raid en Sicile et prennent la province africaine de Byzace. C'est le dut d'une carrie de piraterie longue et fructueuse. <BR> <BR> Un it de Valentinien III rend lales les milices d'autodense sur le territoire romain. Valentinien III dlare que les citoyens romains ne sont nullement forc revir l'at militaire mais les oblige aider la construction et la dense des murs et des portes. <BR> <BR> <BR> <B> Ann 441 </B> <BR> <B> Guerre avec les Perses </B> <BR> L'Empire d'Orient, attaqupar les Huns et par les Perses, doit reporter son offensive contre les Vandales en Afrique. 1100 navires auraient envoy. Cette flotte est rappel pour dendre les droits. Cette expition en solitaire de l'orient contre les Vandales laisse supposer que le but de la manoeuvre ait de ruper l'Afrique pour l'Orient et non pour l'Occident. Perses et Arabes prent en territoire romain mais ne parviennent pas doucher. Les Perses imposent un traitmodl'Empire d'Orient qui doit alors combattre en me temps les Huns d'Attila et les Blemmyes en Egypte. Les Romains verseront une indemnitaux Perses pour l'entretien des forteresses du Caucase et les deux parties s'engagent ne plus ever de fortifications sur leur frontie commune. <BR> <BR> <B> Daite impiale contre les Huns </B> <BR> Il est possible que Gensic demanda aux Huns d'envahir l'Orient afin de suspendre l'invasion de Thdose II. Attila et Bla ravagent la partie romaine de la Pannonie, la Mie, la Dacie ripuaire, la Thrace avant de marcher sur Constantinople. Trois batailles sont mens et perdues par l'Orient contre les Huns. Les deux premies repoussent en Thrace l'arm impiale, qui fut cantonn par la mer. La troisie bataille causa des pertes irrarables. Toute les provinces d'Europe aient ouvertes au pillage des Huns. 70 villes sont druites. <BR> Au cours de cette campagne, les Huns druisent Nasos, une citfortifi sur le Danube et fond par Constantin au IV sile. Le Grec Priscus, qui participera quelques anns plus tard une ambassade au camp d'Attila, fait le rit de ce sie : <BR> <I> Les Scythes assieaient Nasos : c'est une ville des Illyriens, situ sur le Danube. Constantin, dit-on, en fut le fondateur, le me qui bit la ville de son nom sur l'emplacement de Byzance. Les barbares, pour prendre cette ville peupl et d'ailleurs tr forte, tentent tous les moyens. <BR> Les habitants n'osant sortir pour combattre, les barbares, pour faciliter le passage des troupes, ablirent un pont sur le fleuve du cmidional par ole Danube baigne la cit Ils firent aussi approcher des machines de l'enceinte, et premiement de longues poutres monts sur des roues pour faciliter les approches : debout sur ces poutres, des archers tiraient sur les denseurs des remparts, tandis que des hommes post chaque extritpoussaient avec leurs pieds les roues et conduisaient les machines dans la direction voulue, pour qu'il f possible de tirer coup s par les meurtries pratiqus dans les parois. Car, pour soustraire au danger de la lutte les hommes plac sur la poutre, on les garantissait l'aide de treillis couverts de peaux et de cuirs, qui arraient tous les traits et principalement les brandons enflamm ! <BR> Beaucoup de machines de ce genre ayant dresss contre la ville, et la multitude des traits lanc ayant contraint les denseurs des remparts cer et se retirer, on fit approcher aussi ce qu'on appelle les biers. Cette machine est tr grande : elle consiste en une poutre suspendue par des chitines peu serrs des pieux inclin l'un vers l'autre, termin par une pointe de fer et munie de denses dans le genre de celles qui viennent d're drites, pour la setdes hommes qui manuvrent l'instrument. Ceux-ci, l'aide de cibles, tiraient fortement la poutre par l'extritpostieure, dans un sens opposau but : ils la lhaient ensuite, de manie faire tomber et disparare sous le choc toute la portion du mur qui ait frapp. Les denseurs plac sur les remparts, au moment oles machines approchaient de l'enceinte, lanient sur elles des pierres ormes prars d'avance pour cet usage, et ils rasent ainsi plus d'une machine avec ses hommes. Mais ils ne purent suffire repousser la multitude de ces engins. <BR> Les assieants appliquent aussi des helles. Ainsi, d'une part le mur ant doli par les biers, d'autre part les denseurs des remparts ant ruits l'impuissance par la multitude des machines, la ville fut prise, et les barbares firent irruption par la brhe ouverte dans la muraille coups de bier. Ce rultat fut complpar les helles, appliqus la portion du mur non encore roul. </I> (Priscus, Fragments) <BR> <BR> Cet extrait dontre ainsi les compences en matie de sie (la poliorcique) des Huns, qui contrastent avec l'incapacitnotoire des Wisigoths prendre les places fortifis et bien dendues. Les Huns au contraire pilleront un grand nombre de villes fortifis. Ils s'assurent dans un premier temps de faciliter leur logistique en construisant un pont sur le Danube ; ils utilisent une sorte de variante des tours de sie pour permettrent leurs archers de tirer sur les denseurs de la ville plac sur les remparts et neutralisent les meurtries ; une fois les murailles dourvues de denseurs en raison du feu ennemi continu, les Huns mettent en oeuvre des biers en grand nombre qui sapent les murailles. L'assaut qui suit est complpar des helles qui permettent aux Huns de forcer en divers endroits l'acc la ville. Cette technique dontre l'emploi de diverses machines de sie, possibilitqui n'ait peut-re pas soupnn par les impiaux l'origine ; il est probable que les Huns ont captur des ingieurs au cours de leurs rapines et qu'ils les utilisent leur compte. <BR> <BR> <BR> <B> Ann 442 </B> <BR> <B> Ravenne reconnait la domination Vandale sur l'Afrique. </B> <BR> <I> "L'Afrique fut divis entre l'empereur et le roi vandale qui obtint sa nouvelle conque, la Proconsulaire plus la Byzace prolong par d'autres territoires, tandis que l'ancienne zone vandale en Numidie et en Mauranie Sifienne ait attribu Valentinien III, avec en plus la Mauranie Carienne, osissaient les dissidents maures et qui dendait du dioce d'Espagne. Gensic consida sa <I> pars </I> comme son butin ; il s'appropria les vastes domaines impiaux, confisqua ceux des grands et moyens propriaires pour y douper des lots hitaires et exempts d'imps qu'il distribua ses guerriers [...] A la diffence des Aquitains qui avaient partag leurs terres avec les Wisigoths, les Romains d'Afrique furent chass de leurs propri confisqus, condamn la servitude ou l'exil et l'empereur, auquel ils avaient demandun dommagement d 445 les rnstalla en partie dans les provinces de Numidie et Mauranie." </I> (E. Demougeot P511-512). <BR> <BR> Les Vandales mettent ainsi la main sur les provinces les plus riches, les plus peupls et les plus cutlivs de l'Afrique. Diffentes lois passs ultieurement par Valentinien III renseignent sur le sort de l'Afrique apr ce trait Ainsi, les Novelles Valent.XIII,12 du 21 juin 445 et XXXIV du 13 juillet 451 lifent pour les provinces de Numidie, de Mauranie Sifienne et Mauranie Carienne. Il y a donc bien eu une forme de rrocession par les Vandales aux Romains des provinces prement saisies lors du passage en Afrique et de la premie guerre en Afrique en 429-432. Ces provinces africaines seront tenues bout de bras par le pouvoir impial. En effet contre les Maures et les Berbes qui profitent de l'apparition des Vandales pour combattre les possessions romaines, Ravenne prentait trois faiblesses : une purie chronique de troupes, une multitude de fronts, et un daut de la flotte romaine l'oque (les grandes manoeuvres navales seront toujours le fait de l'orient romain et non de l'occident en 409, 425, 441 et 468, seul Majorien tentera une opation navale mais en construisant de toute pie une flotte qui sera incendi en 460). Une fois la rupture dinitive ablie avec les Vandales en 455 suite au second sac de Rome, Gensic ruinera la prence romaine dans les provinces rrocs Valentinien en 442 pour iter la constitution d'une base arrie d'oune campagne de reconque pouvait re lanc. <BR> <BR> <CENTER><IMG height=448 src="442.gif"ALT="L'Empire Romain en 442" width=549></CENTER> <BR> <BR> Des f Alains sont install dans l'Orlnais pour encercler les Wisigoths. <BR> Attila interdit aux Huns de s'enrer comme soldats aupr d'Aius, lui causant de graves probles d'effectifs. <BR> <BR> <BR> <B> Ann 443 </B> <BR> Un nouveau traitest passavec les Burgondes, qui sont install dans une rion comprise entre Lyon et Gene. Leur capitale est Gene. Aius cherche donc toujours encercler les Wisigoths en Gaule. <BR> <BR> <B> Daite impiale contre les Huns </B> <BR> Les Huns repartent en guerre. Ils ravagent les villes Danubiennes et marchent nouveau sur Constantinople. Ils rasent l'arm d'Orient command par Aspar. Finalement, Attila et Bla obtiennent le triplement du tribut annuel de l'Empire d'Orient, ce qui reprenterait 6.000 livres d'or, et le versement de 12 sous pour le rachat d'un prisonnier. <BR> <BR> <BR> <B> Ann 444 </B> <BR> Attila fait assassiner son fre Bla, et rne seul sur les Huns. <BR> <BR> Sebastien, opposant exilConstantinople depuis 434, doit fuir la ville impiale, sans doute en raison d'un complot ourdi contre lui : <BR> <BR> <I> "Sastien, replendroit oil sait rugi et prenu dun complot contre lui, senfuit de Constantinople. Venant aupr de Thdoric, roi des Goths, il est dlarhors-la-loi et entra par un coup de main dans Barcelone, terme convoitde son piple." </I> (Hydace) <BR> <BR> A l'oque, le royaume wisigoth de Thdoric est situpour l'essentiel en Aquitaine, autour de sa capitale Toulouse. Il n'a pas encore pris pied en Espagne. Sastien est dlarhors la loi peine arrivaupr de Thdoric selon Hydace. Il faut sans doute y voir l'influence d'Aius, car alors en situation praire, Satien n'avait aucun motif pour se brouiller avec ses nouveaux hes. En revanche, Aius pouvait craindre que les montents la cour de Ravenne ou que les rois germaniques en Gaule ou ailleurs en Occident ne fassent de lui un opposant son autorit <BR> Sastien se dirige donc vers le sud et passe en Espagne, nouveau en exil. Il s'empare alors de Barcelone, ville souveraine de l'empire, ce qui implique la fois qu'il rompt avec le gouvernement d'Occident et donc avec Galla Placidia, mais alement qu'il devait disposer d'un minimum de troupes sans quoi ce coup de main tout audacieux qu'il fut n'aurait qu'un ement sans port et sans importance qu'Hydace aurait ignordans sa chronique. Exildepuis 10 ans en Orient, il est peu probable que Sastien ai tissun reau de relation en Espagne lui permettant de recruter des soldats. Cependant, les bagaudes se sont delopps de fan importante en Espagne dans les anns 440. Ces agitations populaires et paysannes sont donc peut-re l'origine du coup de force de Sastien sur Barcelone. <BR> <BR> <BR> <B> Ann 445 </B> <BR> <i> "Sastien fuit Barcelone et passe chez les Vandales." </i>(Hydace) <BR> <BR> Le coup de main de Sastien sur Barcelone ne dure pas un an. Il est certainement incpar le pouvoir local impial, fermetqui a aussi peut-re pour objectif de dourager les Wisigoths de passer au sud des Pyr pour tenter de s'endre en Espagne. A nouveau fugitif, Sastien se rend en Afrique chez les Vandales, signe qu'il voit dans les royaumes germaniques une puissance qu'il pourrait ou faudrait utiliser contre Aius, sans quoi il aurait pu se rendre en exil aupr des Maures et des Berbes d'Afrique du Nord. Sastien semble donc rechercher un appui politique aupr des cours royales germaniques. <BR> <BR> Les Vandales ment une succession de raid maritimes en Corse, en Sardaigne, et aux Balres. <BR> <BR> <BR> <B> Ann 446 </B> <BR> Les Romains ment contre les Sues une nouvelle campagne en Espagne, laquelle les f Wisigoths participent. <BR> <BR> <BR> <B> 447-448 </B> <BR> <B> Daite impiale contre les Huns </B> <BR> Nouvelle attaque d'Attila en Orient contre le nord de la Pinsule Balkanique. Les Huns infligent une daite aux romains la rivie Utus en Dacie Ripuaire. Il mena encore Constantinople, ravage 70 villes et pre jusqu'aux Thermopyles. Il reit un nouveau tribut et exige l'acuation de la population romaine hors de la rive droite du Danube sur une profondeur de cinq jours de marche. Cela uivaut la perte de la Mie Premie et de la Dacie Ripuaire. Attila interdit l'Orient de recruter des Huns dans ses arms, ce qui paradoxalement, a pu stimuler le recrutement local d'autochtones romains, en lieu et place des f. <BR> <BR> <BR> <B> 448-449 </B> <BR> Thdoric, en dit de sa campagne contre les Sues en 446 aux c des Romains, marie une de ses filles au Roi sue Rechiar. De retour de son mariage crToulouse, Rechiar daste la rion de Saragosse et s'empare de Ilerda. <BR> <BR> <BR> <B> Ann 448 </B> <BR> Aius druit les bagaudes, paysans rolt de la Gaule, en utilisant des mercenaires Alains qui ravagent les domaines agricoles. Il bat la me ann les Armoricains pr de Tours, et les Francs Saliens de Clodion dans la rion d'Arras qui cherchaient encore s'endre apr les annexions de 436. <BR> <BR> <BR> <B> Ann 449 </B> <BR> Attila reit le titre ainsi que la solde de mare de la Milice de l'Empire d'Occident. Ce n'est en rlitqu'un tribut duis L'Occident sent que la menace hunnique se prise, et qu'il est nessaire de prendre les devants. Aius conce Attila la partie midionale de la Pannonie qui s'end jusqu'la Save. <BR> <BR> <BR> <B> Ann 450 </B> <BR> <B> Morts de l'empereur Thdose II et de Galla Placidia </B> <BR> Le 28 juillet, Thdose II meurt apr un accident de chasse. Pulchie fut proclam impatrice d'Orient. Elle ousa le 25 ao Marcien, sateur d'environ 60 ans. Marcien devint de facto l'Empereur d'Orient. Plus gique que son presseur, il refuse de payer davantage le tribut Attila. Ce dernier se tourne vers l'Occident en que de pillage, les provinces europnnes de l'Orient ant ravags de fond en comble depuis plus de 70 ans de maraudes diverses, des Wisigoths aux Huns. <BR> <BR> Galla Placidia meure la me ann. Laissseul, Valentinien III est incapable de faire face la situation. La proximitentre la mort de Galla Placidia et l'expition occidentale d'Attila est troublante. Peut-re Attila comptait-t-il sur un relhement du lien entre Ravenne et les Wisigoths, apr la mort de celle qui scellait cette alliance? Espait-t-il faire la razzia en Gaule apr avoir tari les sources de recrutement militaire d'Aius, puis fondre sur une Italie que les Wisigoths auraient renonc dendre? <BR> <BR> <CENTER><IMG height=545 src="450.jpg"ALT="Attila dans son palai dans la plaine sarmate lors de l'ambassade de Priscus" width=800> <BR> Fe d'Attila, par le peintre Hongrois M Than </CENTER> <BR> <BR> <B> Mort de Sastien </B> <BR> <I>Exil Sastien cherche un asile la cour de Gensic, acte qui causera sa perte, comme la suite des ements le dontrera, car il fut exutsur son ordre peu de temps apr y avoir sourn" </I> (Hydace) <BR> Sastien, apr un exil de 18 ans suite la prise de pouvoir d'Aius, trouve la mort chez les Vandales, sur ordre de leur roi Gensic. La dur relativement longue de son exil chez les Vandales et la relative autonomie de ce royaume par rapport la cour impiale de Ravenne peut donc laisser penser que Gensic exute Sastien de sa propre autorit n'ayant pas besoin de donner des gages Aius ou qui que ce soit Ravenne l'oque, ayant reconnu litimement roi en Afrique quelques anns plus t. <BR> <BR> <BR> <B> Ann 451 </B> <BR> <B> Guerre d'Attila en Gaule </B> <BR> Attila se dirige vers la Gaule, avec d'identes intentions de pillage. Il avance comme Casus Belli la fuite des Wisigoths en 375 au deldu Danube, estimant que ce peuple devrait re son esclave. <BR> Aius a beaucoup perdre avec la venue d'Attila en Occident : son recrutement de mercenaires, traditionnellement hunnique. Quant Ravenne, elle a alement beaucoup craindre. L'Italie ant prerv des invasions depuis pr de 40 ans gre au poids politique des Wisigoths, elle apparait comme une cible privili pour le pillage des Huns. Cette menace commune scellera une alliance de circonstance. <BR> Cette alliance rnit les Wisigoths, Aius ainsi que des renforts Francs. Apr plus de 25 ans de guerre, Aius et les Wisigoths mettent leurs divergences de cpour se dendre contre un ennemi commun, gre l'habile diplomatie d'Avitus. Les deux parties avaient en effet tout craindre de la victoire d'Attila : les Wisigoths auraient subir la domination des Huns, Aius y perdrait toute influence la cour et sur ses alli. <BR> <BR> Attila est repouss mais sans re dait, la bataille des Champs Catalauniques. Le roi Wisigoth Thdoric y est tu Son fils Torismond lui succe. Aius laisse Attila s'happer. <BR> <BR> La bataille dite des Champs Catalauniques est rapport par l'historien Goth Jordan, vivant la cour de Constantinople au VI sile sous l'empereur Justinien : <I> <BR> "Sur le terrain inclindu champ de bataille s'evait une inence qui formait comme une petite montagne. Chacune des deux arms dirant s'en emparer, parce que cette position importante devait donner un grand avantage qui s'en rendrait mare, les Huns et leurs alli en occupent le cdroit, et les Romains, les Visigoths et leurs auxiliaires, le cgauche. Le point le plus evde cette hauteur ne fut pas disput et demeura inoccup Thdic et ses Visigoths tenaient l'aile droite ; Aius, la gauche avec les Romains. Ils avaient placau centre Sangiban, ce roi des Alains, dont nous avons parlplus haut; et, par un stratage de guerre, ils avaient pris la praution d'enfermer au milieu de troupes d'une fiditassur celui sur les dispositions duquel ils pouvaient le moins compter; car celui-lse soumet sans difficultla nessitde combattre, qui est la possibilitde fuir. Quant l'arm des Huns, elle fut rang en bataille dans un ordre contraire; Attila se placa au centre avec les plus braves d'entre les siens. Par cette disposition, le roi des Huns songeait principalement lui-me, et son but, en se plant ainsi au milieu de l'ite de ses guerriers, ait de se mettre l'abri des dangers qui le menaient; les peuples nombreux, les nations diverses qu'il avait soumis sa domination, formaient ses ailes. Entre eux tous se faisait remarquer l'arm des Ostrogoths, command par Walamir, Thdir et Widir, trois fres qui surpassaient en noblesse le roi me,sous les ordres duquel ils marchaient alors ; car ils aient de l'illustre et puissante race des Amales. On y voyait aussi, la te d'une troupe innombrable de Gides, Ardaric, leur roi, si brave et si fameux, que sa grande fiditAttila faisait admettre par ce dernier ses conseils. Le roi des Huns avait su apprier sa sagacit: aussi lui et Walamir, roi des Ostrogoths, aient-ils de tous les rois qui lui obssaient ceux qu'il aimait le plus. Walamir ait fide garder le secret, d'une parole persuasive, incapable de trahison; Ardaric ait renommpour sa fidit comme nous l'avons dit, et pour sa raison. En marchant avec Attila contre les Visigoths leurs parents, l'un et l'autre justifiaient assez sa confiance. La foule des autres rois, si l'on peut ainsi parler, et les chefs des diverses nations, semblables ses satellites, iaient les moindres mouvements d'Attila; et d qu'il leur faisait un signe du regard, chacun d'eux en silence, avec crainte et tremblement, venait se placer devant lui, ou exutait les ordres qu'il en avait res. Cependant le roi de tous les rois, Attila, seul veillait sur tous et pour tous. On combattit donc pour se rendre mare de la position avantageuse dont nous avons parl Attila fit marcher ses guerriers, pour s'emparer du haut de la colline; mais il fut prenu par Thorismund et Aius, qui, ayant uni leurs efforts pour gravir son sommet, y arrivent les premiers, et repoussent facilement les Huns, la faveur du point evqu'ils occupaient. <BR> <BR> Alors Attila, s'apercevant que cette circonstance avait portle trouble dans son arm, jugea aussit devoir la rassurer, et lui tint ce discours : Apr vos victoires sur tant de grandes nations, apr avoir domptle monde, si vous tenez ferme aujourd'hui, ce serait ineptie, je pense, que de vous stimuler par des paroles; comme des guerriers d'un jour. De tels moyens peuvent convenir un chef novice, ou une arm peu aguerrie : quant moi, il ne m'est point permis de rien dire, ni vous de rien outer de vulgaire. Car qu'avez-vous accoutum sinon de combattre? Ou qu'y a-t-il de plus doux pour le brave que de se venger de sa propre main? C'est un grand prent que nous a fait la nature, que de nous donner la facultde rassasier notre e de vengeance. Marchons donc vivement l'ennemi; ce sont toujours les plus braves qui attaquent. N'ayez que mris pour ce ramas de nations discordantes; c'est signe de peur, que de s'associer pour se dendre. Voyez! me avant l'attaque, l'ouvante dles entrae; elles cherchent les hauteurs, s'emparent des collines, et, dans leurs tardifs regrets, sur le champ de bataille elles demandent avec instance des remparts. Nous savons par expience combien peu de poids ont les armes des Romains; ils succombent, je ne dis pas aux premies blessures, mais la premie poussie qui s'e. Tandis qu'ils se serrent sans ordre, et s'entrelacent pour faire la tortue, combattez, vous, avec la supioritde courage qui vous distingue, et, daignant leurs lions, fondez sur les Alains, pripitez-vous sur les Visigoths. Ce sont ceux qui entretiennent la guerre qu'il nous faut ther de vaincre au plus t. Les nerfs une fois coup, les membres aussit se laissent aller; et le corps ne peut se soutenir si on lui arrache les os. Que votre courage grandisse, que votre fureur monte et late. Huns, voici le moment d'apprer vos armes, voici le moment aussi de vous montrer rolus, soit que bless vous demandiez la mort de votre ennemi, soit que sains et saufs vous ayez soif de carnage. Nuls traits n'atteignent ceux qui doiveut vivre, tandis que, me dans la paix, les destins pripitent les jours de ceux qui doivent mourir. Enfin, pourquoi la fortune aurait-elle assurles victoires des Huns sur tant de peuples, sinon parce qu'elle les destinait aux joies de cette bataille ? Et encore qui a ouvert nos ancres le chemin des Palus-Mtides, fermet ignorpendant tant de siles ? Qui faisait fuir des peuples arm devant des hommes qui ne l'aient pas ? Non, cette multitude rassembl la he ne pourra pas me soutenir la vue des Huns. L'ement ne me dentira pas; c'est ici le champ de bataille qui nous avait promis par tant d'heureux succ. Le premier je lancerai mes traits l'ennemi. Que si quelqu'un pouvait rester oisif quand Attila combattra, il est mort. Enflamm par ces paroles tous se pripitent au combat. <BR> <BR> Quelque effrayant que f l'at des choses, nnmoins la prence du roi rassurait ceux qui eussent pu hiter. On en vint aux mains : bataille terrible, complexe, furieuse, opinire, et comme on n'en avait jamais vu de pareille nulle part. De tels exploits y furent faits, ce qu'on rapporte, que le brave qui se trouva privde ce merveilleux spectacle ne put rien voir de semblable durant sa vie : car, s'il faut en croire les vieillards, un petit ruisseau de cette plaine, qui coule dans un lit peu profond, s'enfla tellement, non par la pluie, comme il lui arrivait quelquefois, mais par le sang des mourants, que, grossi outre mesure par ces flots d'une nouvelle sorte, il devint un torrent impueux qui roula du sang; en sorte que les bless qu'amena sur ses bords une soif ardente y puisent une eau m de dris humains , et se virent forc, par une dlorable nessit de souiller leurs lres du sang que venaient de randre ceux que le fer avait frapp. Pendant que le roi Thdic par-courait son arm pour l'encourager, son cheval le renversa; et les siens l'ayant foulaux pieds, il perdit la vie, ddans un e avanc D'autres disent qu'il tomba percd'un trait lancpar Andax du cdes Ostrogoths, qui se trouvaient alors sous les ordres d'Attila. Ce fut l'accomplissement de la priction faite au roi des Huns peu de temps avant par ses devins, bien que celui-ci conjectur qu' elle regardait Aius. Alors les Visigoths, se sarant des Alains, fondent sur les bandes des Huns; et peut-re Attila lui-me serait-il tombsous leurs coups, s'il n'e prudemment pris la fuite sans les attendre, et ne se f tout d'abord renferm lui et les siens, dans son camp, qu'il avait retranchavec des chariots. Ce fut derrie cette fre barrie que cherchent un refuge contre la mort ceux-ldevant qui nague ne pouvaient tenir les remparts les plus forts. Thorismund, fils du roi Thdie, et le me qui s'ait emparle premier de la colline avec Aius et en avait chassles Huns, croyant retourner au milieu des siens , vint donner son insu, et tromppar l'obscuritde la nuit, contre les chariots des ennemis; et, tandis qu'il combattait bravement, quelqu'un le blessa la te, et le jeta bas de son cheval ; mais les siens qui veillaient sur lui le sauvent, et il se retira du combat. Aius, de son c s'ant alement ardans la confusion de cette nuit, errait au milieu des ennemis, tremblant qu'il ne f arrivmalheur aux Goths. A la fin il retrouva le camp des alli apr l'avoir longtemps cherch et passa le reste de la nuit faire la garde derrie un rempart de boucliers. Le lendemain, d qu'il fut jour, voyant les champs couverts de cadavres, et les Huns qui n'osaient sortir de leur camp, convaincus d'ailleurs qu'il fallait qu'Attila e rouvune grande perte, pour avoir abandonnle champ de bataille, Aius et ses alli ne doutent plus que la victoire ne f eux. Toutefois, me apr sa daite, le roi des Huns gardait une contenance fie ; et, faisant sonner ses trompettes au milieu du cliquetis des armes, il menait de revenir la charge. Tel un lion, presspar les ieux des chasseurs, re l'entr de sa caverne ; il n'ose pas s'ancer sur eux, et pourtant il ne cesse d'ouvanter les lieux d'alentour de ses rugissements; tel ce roi belliqueux, tout assiqu'il ait, faisait encore trembler ses vainqueurs. Aussi les Goths et les Romains s'assemblent-ils pour diber sur ce qu'ils feraient d'Attila vaincu; et comme on savait qu'il lui restait peu de vivres, et que d'ailleurs ses archers, post derrie les retranchements du camp, en dendaient incessamment l'abord coups de flhes, il fut convenu qu'on le lasserait en le tenant bloqu On rapporte que, dans cette situation desp, le roi des Huns, toujours grand jusqu'l'extrit fit dresser un bher formde selles de chevaux, pr se pripiter dans les flammes si les ennemis forient son camp ; soit pour que nul ne p se glorifier de l'avoir frapp soit pour ne pas tomber lui, le mare des nations, au pouvoir d'ennemis si redoutables." </I> (Jordan, Histoire des Goths, chapitres 38-40) <BR> <BR> <CENTER><IMG height=831 src="451.jpeg"ALT="Les Huns lors de la bataille" width=551> <BR> Les Huns la bataille de Chalons. Illustration de A. De Neuville (1836-1885) </CENTER> <BR> <BR> Les empereurs Valentinien III et Marcien prohibent l'entr de sanctuaires (pans) ferm, ainsi que toute offrande qui pourrait y re faite. Les coupables et leurs complices seront exut. <BR> <BR> <BR> <B> 451-471 </B> <BR> <B> Toute-puissance d'Aspar en Orient </B> <BR> L'Alain Aspar est galissime d'Orient. Avec son fils Ardabur, ils choississent les empereurs parmi leurs subordonn. Leurs go du pouvoir indirect n'entrae pas une sie capricieuse de dositions comme en Occident avec Ricimer apr la mort de Prone Maxime en 455. L'influence d'Aspar sera combattue par l'empereur Ln avec l'aide de Zon, un officier de valeur. L'assassinat mettra un terme la rence des gaux goths en Orient, ce que ne pourra rliser l'Occident apr la mort de Prone Maxime. <BR> <BR> <BR> <B> 451-453 <BR> </B> Bref rne du roi Wisigoth Torismond. Il entre en guerre contre les Alains de l'Orlnais, marche comme son pe le fit de nombreuses fois sur Arles, mais tout comme son pe en pure perte. Le pret du proire Ferreolus l'invite un festin et ache son dart avec une lourde coupe orn de joyaux. <BR> <BR> <BR> <B> Ann 452 </B> <BR> <B> Guerre d'Attila en Italie </B> <BR> Apr sa daite en 451 face la coalition rassembl par Aius, Attila me un raid en Italie. <BR> En Orient, le nouvel empereur Marcien persiste dans son attitude de di vis vis d'Attila : refus de payer le tribut, envoie d'Apollonius, un ambassadeur insolent qu'Atilla chasse, attaque d'une bande de Huns qui revenait d'un pillage sur la rive danubienne de l'Illyricum. Attila ne se laisse pas distraire, et, conscient de la relative faiblesse militaire de l'arm rulie occidentale (la victoire romaine de 451 est celle des f avant tout), il rassemble son arm pour l'Italie. <BR> Au printemps 452, Attila et son arm franchissent les cols des Alpes juliennes non gard, envahissent la plaine du P et assient la ville d'Aquil, qui est prise apr une longue ristance mais qui ne reit pas de renforts. Milan, ancienne capitale et Pavie, ancienne place-forte militaire sont alement prises. De Ravenne, Valentinien III s'enfuit Rome. Aius semble ne pas avoir d'arm suffisante pour tenir te Attila dans cette guerre. La plus grande partie de ses troupes l'ann pass en Gaule ait compos de f germaniques qui lui font daut en Italie oseules quelques garnisons barbares mineures sont installs, garnisons qui fuient devant l'avance des Huns. <BR> Cependant, Attila, retardpar le sie d'Aquil, se retrouve en plein en territoire hostile ; les villes pills et les cultures derts ainsi que la peste, flux sissant en Italie depuis 450-451 en Italie, rendent impossible le pillage mais aussi la subsistance d'une arm importante en maraude. Les sateurs Trygetius, Avienus et le pape d'alors, Ln, reprentants civils de Valentinien III parviennent ainsi nocier une tre, qui se conclu par le dart d'Attila hors de la pinsule italienne. Cependant, Attila menace de reprendre ultieurement les hostilit si Honoria, soeur de l'empereur qui se serait promise lui, ne lui est pas envoyavec sa dot (la moitides ressources de l'occident romain). <BR> Cette guerre dontre clairement la purie de troupes romaines en Italie, et le fait que la dense de l'occident repose sur le bon vouloir des f germaniques. Aius n'a pas assez de soldats pour s'opposer Attila. Selon le chroniqueur Prosper, Aius, despdevant l'avanc d'Attila vers Rome, aurait me proposValentinien III de fuir non seulement hors de Rome mais de l'Italie me, les abandonnant au pillage des Huns, extritlaquelle se refuse l'empereur et son entourage et poussant tout les partis la nociation (Demougeot P553-555). <BR> <BR> L'Eglise a par la suite attribuLn seul le mite d'avoir arrAttila. Le peintre Rapha (1483-1520) a ainsi rlisune peinture reprentant le face face entre les deux hommes. <BR> <BR> <CENTER><IMG height=515 src="452.jpg"ALT="Ln repoussant Attila, par Rapha" width=799> </CENTER> <BR> <BR> <BR> <B> Ann 453 </B> <BR> <B> Mort d'Attila </B> <BR> Attila meurt. Seule sa personne maintenait tant de peuples sous la domination hunniique. L'Empire Hun se dagre donc rapidement apr sa mort, la bataille du Nedao ou ses fils ses vaincus par ses anciens alli. <BR> <BR> Torismond, roi des Wisigoths, se fait assassiner par son fre Thdoric II, qui devient le nouveau roi jusqu'en 466. Il est possible que ce fut la non-assistance de Torismond Valentinien III lors de l'escapade des Huns en Italie qui poussa Thdoric l'assassiner, ou qui nuit sa popularit Il reste plus que probable que cet ement fut exploitet servi de prexte Thdoric II, bien que ce dernier n'aurait sans doute pas plus bougque son fre pour dendre l'Italie. <BR> <BR> <BR> <B> Ann 454 </B> <BR> Fridic, fre du Roi wisigoth Thdoric II et vice-roi, rase les Bagaudes d'Espagne sur demande des Romains. <BR> <BR> <B> Mort d'Aius </B> <BR> Aius est assassinpar Valentinien III. Son fils Gaudentius ait fiancla fille de Valentinien III, Eudoxie. Soupnnde vouloir la pourpre pour lui-me ou pour son fils, il est tuRome de la main de Valentinien III, avec ses amis et le pret du proire Boethius. <BR> <BR> <B> Installation des Ostrogoths en Pannonie </B> <BR> Les Huns sont battus par leurs sujets barbares la bataille de Nedao. De fait, les Gides se posent en nouveaux mares et il en rulte une immense vague d'immigration. Apr avoir li aux Huns dans un premier temps, les Ostrogoths passent un accord avec l'Empire d'Orient. Le jeune prince Thdoric est evConstantinople, oil prend conscience des forces et des faiblesses de l'Empire. Les Ostrogoths sont install en Pannonie. Les Sarmates et quelques bandes hunniques le sont en Dacie Ripuaire. Scires, Sadagares et des Alains sont distribu dans la vall de la Dobroudja. D'autres peuples sont install en Thrace. L'Empire d'Orient prend soin de disperser ces peuples, par crainte d'une rolte intieure, comme l'illustra celle de Trigibild en Asie Mineure en 397. <BR> <BR> <BR> <B> Les jeux de pouvoirs - Aetius, Galla Placidia et Valentinien III (425-454) </B> <BR> <BR> La piode allant de 425 455 est marqu par deux grandes figures en Occident : Flavius Aius et Galla Placidia, dont les relations furent des plus troubls. Ouvertement adversaires de 425 432, ils parviennent finalement cette date un compromis favorable leurs ints respectifs, compromis qui tiendra jusqu'en 450 la mort de Galla. <BR> <BR> Ayant soutenu Johannes en 423-425 contre la dynastie thdosienne reprent par Galla, son fils Valentinien et l'empereur d'Orient Thdose II, Aius est dans un premier temps un ennemi dlarpour le nouveau pouvoir en Occident. Militairement parlant, deux forces coexistent alors en Occident : les alli d'Aius, et l'ex comitatus stationnArles de Constance III. Elles entrent peut-re en conflit lors du retour d'Aius en Italie apr la dosition et la mise mort de Johannes, mais les sources semblent indiquer que, impressionn par le nombre des Huns d'Aius, Galla et ses ministres prent nocier le dart pacifique de ces troupes en les achetant. Aius acce lui au grade de magister militum galliarum, peut-re l'uivalent de l'ancien magister equitum per gallias, ce qui en faisait selon la hierarchie militaire occidentale de la notitia dignitatum en vigueur depuis la fin du IV sile, le troisie plus haut-gradde l'arm, apr les magister peditum et equitum praesentalis ridant aupr de l'empereur, Ravenne, et donc l'un des tout premiers personnages de l'Etat. Cette promotion, pouvant re pere comme le prix payer pour se rallier au moins temporairement Aius, lui donnait de plus des responsablit militaires en Gaule, l'oignant d'autant de Ravenne. Peut-re me ce titre ce fut-il qu'un pot-de-vin : en 449, pour se concilier Attila, Valentinien III lui donnera le grade et la solde de mare de la milice (Richardot P314). Cette promotion ne signifiait donc pas un pardon de Galla envers Aius pour son soutien Johannes contre elle et son fils. <BR> Nnmoins, le puissant soutien militaire de ses alli Huns mettait Aius dans une position ambig : la fois menace potentielle pour Galla et Valentinien, il pouvait re alement denseur de l'Empire : d 425 il dage Arles, assi par les Wisigoths. On note que d 425, les troupes italiennes, tant l'ex comitatus d'Arles de Constance que les renforts orientaux qui ont install Valentinien III comme empereur n'interviennent pas en Gaule et qu'il revient Aius d'intervenir, signe soit que ces troupes ont amoindries par la guerre civile et qu'une bataille a bien eu lieu entre Aius son retour en Italie et l'arm orientale, ou que la nomination d'Aius au grade de Magister militum galliarum lui donne l'exclusivitsur la Gaule, sans que les autres troupes ne puissent intervenir. <BR> <BR> En 425, la situation d'Aius est donc encore tr ambig : lui-me n'a sans doute pas encore didde son alleance, et attend peut-re de voir dans quel sens le vent va tourner. En effet, en Italie, ce n'est pas Valentinien III, 6 ans, qui gouverne. Galla doit elle-me partager le pouvoir avec Felix, impospar Constantinople. Boniface, depuis l'Afrique, veille sans doute la dense des ints de Galla et n'est pas nliger. Aius doit alement compter avec les Wisigoths, plut favorables la dynastie thdosienne ainsi qu'Galla, anciennement mari avec Athaulf, et avec l'aristocratie satoriale Rome : cette dernie semble avoir favorable Johannes; supportera-t-elle un empereur de 6 ans, une longue rence, le retour de la tr chrienne dynastie thdosienne ainsi que la tutelle de Constantinople? En Gaule-me, Aius doit surveiller l'aristocratie locale, qui bicie dans sa lutte contre les bagaudes de la prence des Wisigoths, ainsi que les autres peuplades germaniques s'installant progressivement : Francs, Burgondes, Alains. <BR> <BR> La situation de Galla en 425 est alement instable. Elle doit son influence d'impatrice son appartenance la dynastie thdosienne. Elle doit lutter pour imposer son fils aux militaires et au sat comme empereur, seulement 6 ans. Le corps expitionnaire oriental domine clairement d'un point de vue politique, et, en 426, Galla doit nommer Felix, certainement un officier de l'empire d'Orient, au rang de Patrice, second poste de l'Etat apr l'empereur. Cette dendance l'ard de l'Orient est peut-re moral, mais pourrait re un indicateur de la daillance de l'arm d'Italie cette piode, suite peut-re la guerre civile, ou sa sition de 424 Arles ole pret Exupantius fut tu Galla n'est ainsi pas en mesure de favoriser Boniface, son seul rl soutien. Quand aux Wisigoths, elle ne peut s'en servir directement pour se renforcer politiquement, sa trop grande proximitavec eux ayant l'origine de son exil en 422 Constantinople, loin de la cour de Ravenne hostile aux germains, dont il est dicat de dire si elle est encore antigermanique ou non l'oque. <BR> <BR> En 427, Galla semble pousser ses pions contre Aius. Elle chasse de Pannonie les Huns, install depuis le traitconclu avec l'empereur Gratien 50 ans plus t en 380. Les troupes de Constantinople ayant quitts l'Occident en 426 la demande de Felix, ce fait d'arme est certainement mettre au crit de l'arm d'Italie, aid par des mercenaires wisigoths. Usant ainsi de l'arm et de ses alli historiques, Galla prive Aius d'une large partie de ses troupes. En effet, Aius recrute massivement des Huns pour ses opations militaires en Gaule, aupr desquels il a certainement conservdes liens autant affectifs que clientaires. Galla affaiblissait ainsi fortement la position du magister militum galliarum, d'autant que ce dernier multiplie les guerres, en Gaule mais aussi en Espagne. <BR> En 428, il repousse la progression des Francs Ripuaires en Belgique tout en leur concant les cit de Cologne et de Mayence dans les deux Germanies. En 430, il repousse les Alamans en Rhie et les Wisigoths une nouvelle fois devant Arles. En 431, il repousse une invasion en Norique ripuaire et en Rie II envahies par les Alamans Juthunges. En 432, il fait la paix avec les Francs ripuaires et envoie le Comte Censorius en Espagne contre les Sues. Signe possible d'une premie reconnaissance pour ses mites, il est fait consul pour l'ann 432. De plus, la campagne de Censorius en Espagne sur l'ordre d'Aius tend dontrer qu'il avait alors acquit une reconnaissance officielle de Galla, l'Espagne n'ant pas de son ressort originellement. <BR> <BR> La piode 427-432 est donc difficile pour Aius qui doit combattre de nombreux ennemis sur diffents fronts ; autant de batailles qui amenuisent ses effectifs qu'il ne parvient renouveller qu'avec d'extres difficult apr l'expulsion des Huns de Pannonie. <BR> Cependant, cette piode est alement constell d'embuches pour Galla. Si l'ann 427 voit l'expulsion des Huns de Pannonie et une grande victoire pour Galla, elle se laisse influencer par Felix, probablement l'homme qui fut l'origine de la guerre civile contre Boniface. Remettant en cause sa loyautGalla pour faire main-basse sur l'Afrique, Felix manipule la rente et obtient son accord pour entrer en guerre. Si son expition militaire houe en 427, elle connait davantage de succ en 428. Pressmilitairement, Boniface aurait fait l'erreur selon certaines sources antiques de demander l'aide des Vandales de Bique, ce qui est peu probable, non seulement en regard du risque encourru, mais alement parce que les Vandales passent en 429 en Afrique, un an apr la ronciliation entre Boniface et Galla ; les renforts Vandales n'aient donc plus nessaires Boniface cette date. Invit ou non, les Vandales passent en Afrique en 429, et battent les troupes impiales deux reprises, en 430 et 431 en dit du renfort de Constantinople, consacrant la perte progressive mais irriable de l'Afrique, la plus riche province de l'Occident qui assure de plus le ravitaillement en blde Rome. Felix, donsid est tuen 430 dans une sition militaire Ravenne : <I>Felix qui dicebatur Patricius Ravennae tumultu occiditur militari </I> (Hydace, Chronique) <BR> <BR> En dit de sa daite en Afrique, Boniface est pardonnpar Galla qui l'accueille en Italie. Galla aurait doss Aius de ses hautes fonctions pour les transmettre Boniface, l'estimant peut-re alors suffisament affaibli par ses guerres et ses difficult de recrutement pour re vaincu par Boniface. Les deux gaux entrent effectivement en conflit. Si, la bataille de Rimini, Boniface parvient vaincre Aius, il y est mortellement bless Galla perd ainsi son meilleur soutien. <BR> On peut se demander pourquoi une telle guerre civile alors qu'Aius avait fait consul pour l'ann 432. Le consulat n'ait alors certes qu'honorifique, et on peut n'y voir qu'une diversion de Galla destin maintenir Aius dans de bonnes dispositions, voir gagner du temps pour permettre Boniface se rassembler une arm contre lui. Il est en revanche possible que Galla, estimant en 431 l'Afrique perdue, aie cherch se rapprocher d'Aius, vainqueur lui des barbares la diffence de Boniface. Mettant de cses rancoeurs contre Aius et son amitienvers Boniface, elle aurait cherchle seul rapprochement selon elle, cette date, capable d'assurer le tre son fils. Galla, si elle estimait alors qu'Aius l'emportait en valeur sur Boniface, et l'emporterait toujours, semble nnmoins changer d'avis, peut-re sous la pression de Boniface. S'ensuit un retour en faveur de Boniface, la possible dradation d'Aius, qui, bafoudans ses honneurs, entre en guerre contre son rival qui l'emphe de s'imposer au pouvoir impial. <BR> <BR> En 432, la situation a ainsi considablement olu depuis 425. <BR> Galla a perdu son meilleur soutien, Boniface. L'outil militaire lupar son oux Constance s'est certainement odau fil des guerres (en 425 contre Aius, en 427 contre les Huns de Pannonie, peut-re contre les Vandales en 430-431, 432 Rimini contre Aius). Si la tutelle orientale s'est dr apr le retour des troupes de l'orient Constantinople en 426 et la mort de Felix en 430, Galla n'est pas en at de faire face seule Aius, vainqueur lui des barbares, d'autant que la perte de l'Afrique laisse planer le montentement de l'aristocratie romaine et de la ple, priv du blafricain. Enfin, son fils Valentinien est encore mineur et ne peut prendre disputer Aius la rlitdu pouvoir. <BR> Aius, lui, est passdans un premier temps du statut de paria avec la guerre civile, celle de gal reconnu officiellement, et se couvrant de gloire sur les champs de bataille, ant me nommconsul pour l'ann 432. Cependant, la perte possible de ses fonctions en 432 au profit de Boniface, ainsi que la ruction de ses troupes suite ses combats incessants, l'affaiblissent ; la guerre civile contre le meilleur soutien de l'impatrice le remet en position dicate l'ard du pouvoir, comme en 425. Est-il en passe de redevenir un paria? <BR> <BR> C'est dans ce contexte d'affaiblissement mutuel que Galla Placidia et Aius vont parvenir un accord, un modus vivendi qui rentera pour les 18 ans venir leurs relations. <BR> Pour se renforcer et s'imposer Galla, Aius se rugie aupr des Huns suite sa daite contre Boniface. L il recrute de nouveau de forts contingents de Huns qui lui permettent de combler les vides de son arm mise mal depuis 7 anns. En 433, nouveau puissant militairement, seul gal capable de faire face la menace des Germains pressant les fronties, Aius est en mesure de s'imposer Galla. Mais l'impatrice tente une dernie fois d'assurer son indendance, et Aius doit en 434 combattre un dernier rival la cour impiale : Sastien, le gendre ou le fils de Boniface. Vainqueur, Aius est enfin seul denir la rlitdu pouvoir militaire en Occident. <BR> <BR> Politiquement, un accord tacite est certainement passentre Aius et Galla. <BR> Aius gagne une litimit sans doute le pardon pour son soutien Johannes et son opposition aux Thdosiens dans les anns suivantes, et la haute main sur les affaires militaires de la Gaule, de l'Espagne et de la Dalmatie. Rabilit il est nommau rang de Patrice et de dux utriusque militiae, c'est-dire Duc des deux milices : <I>"Aetius, dux utriusque militiae, Patricius appellatur"</I> (Hydace, chronique iscopale). Cette nomination fait de lui le second personnage de l'Etat. Il n'est plus d lors l'homme abattre pour Galla, mais devient le soutien au tre de son fils, encore mineur. Sa prence en 437 au mariage de Valentinien III Constantinople dontre indubitablement cette rabilitation par l'empereur et par Galla. <BR> <BR> Galla obtient du nouvel homme-fort du rime que soit garanti les droits de son fils encore mineur et qu'il le laissera gouverner en empereur. Les deux parties sont donc gagnantes dans ce statu-quo. <BR> <BR> Ayant iminson dernier rival, ant tout-puissant la cour, on pourrait s'attendre ce que Aius se fasse proclamer empereur et ince la fois Galla et Valentinien. Il n'en fera rien. Plusieurs motifs cela : il peut en effet redouter une mort proce laquelle semble habitu les empereurs; il fait par ailleurs ce qu'il veut en Gaule, en Espagne et en Dalmatie. Patrice, il dispose peut-re me de davantage de pouvoir que l'empereur, comme le montre le pass: Arbogast, Stilicon, Constance, Felix, Boniface ont tous dominleurs empereurs respectifs, signe d'un affaiblissement de la fonction impiale sur celle des hauts-grad de l'arm. Aius n'avait donc rien gagner se faire proclamer empereur, sa domination sur l'Etat ant presque totale, au moins dans le domaine militaire. <BR> Il nocie peut-re l'obtention du commandemant de l'arm d'Italie en plus de ses troupes allis composs de Huns. Quoi qu'il en soit, il est sans doute accompagndans ses campagnes ultieures par des unit rulies de l'arm d'Italie en plus de ses alli f. <BR> <BR> Cette piode voit aussi le dlin politique progressif de Galla, et l'acc la majoritde Valentinien III, dormais empereur de plein droit sur l'Occident. <BR> <BR> <CENTER><IMG height=489 src="Valentinien III.jpg"ALT="Valentinien III" width=646></CENTER> <BR> <CENTER> Copyright CD Edition Atlas </CENTER <BR> <BR> <BR> A partir de 437, la majoritde Valentinien III, Galla s'efface progressivement de la vie politique pour se consacrer semble-il essentiellement la religion, la construction d'lises, ainsi que, peut-re, la lutte contre le polythsme. Johannes passe en effet de 423 425 des lois limitant les priviles des ecclesiastiques, signe probable que le polythsme n'ait pas mort en Occident, et certainement en Italie dans le milieu satorial. Peut-re y a-t-il lun autre aspect de sa politique, qui jusqu'alors se concentrait sur la prervation des droits de Valentinien. Il est possible que Thdose II ai monnayen partie son soutien au rablissement de la dynastie thdosienne contre Johannes une stricte conversion du milieu satorial au christianisme, et que les appuis ultieurs en dendraient. Les ements d'Afrique permettent d'lairer cet aspect de la personnalitde Galla : le mariage de Boniface avec une Vandale arienne influen l'impatrice et se rangea rapidement l'avis de Felix qui complotait contre le Comte d'Afrique : la peur d'un bastion hique en Afrique? <BR> <BR> A partir de 434 s'installe non seulement un modus vivendi entre Galla et Aius, mais alement une petite paix italienne : pendant 18 anns, jusqu'au raid dastateur d'Attila en Italie du Nord de 452, la pinsule italienne va connaitre, l'abri derrie Aius, une relative tranquilit loin des heurts et des batailles qui secouront sur la me piode la Gaule, l'Afrique et l'Espagne, et sera me dans une certaine mesure exempte de querelles de palai et d'intrigues politiques, chacune des parties ayant obtenue ce qu'elle souhaitait. Il n'en allait pas de me de 425 434, piode pendant laquelle s'opposent les gaux entre eux pour le pouvoir et qui voit la perte de l'Afrique sur les Vandales. <BR> Inversement, cette piode de tranquilitde 18 anns offre une opportunitmajeure pour l'Etat de se reconstituer une force militaire et onomique capable de mettre au pas les peuples germains assaillant les provinces. Mais si, sur cette piode, les germains seront bien contenus, l'Etat ne parviendra pas reconstituer une telle force ; Aius restera dendant de ses peuples alli, d'abord Huns puis apr 442 Alains, Francs et Burgondes. Quand l'arm d'Italie, hitie du comitatus d'Arles de Constance, il est difficile de dinir sa composition, mais il apparait que Valentinien III condamne les sateurs qui rechignaient fournir des recrues, signe de sa volontaccroitre non seulement les effectifs de l'arm, mais alement de veiller une composition peut-re plus nationale. <BR> Est-il possible de recomposer une arm nationale au V sile? La dilitarisation des Italiens apparait d la fin du deuxie sile, oces derniers ne comptent plus que pour 9% des effectifs des lions. En pratique, seules les cohortes proriennes restent d'origine italiennes, mais l'assassinat de Pertinax et l'arriv de Septime Se en 193 Rome provoquent le remplacement de ces soldats italiens par des provinciaux, plus fiables pour le nouvel empereur. De fait, les Italiens disparaissent pratiquement de l'arm rulie. Presque 250 ans plus tard, l'Italie est donc plus dilitaris que jamais dans son histoire ; elle s'est habitu ce que des provinciaux la dende. Recruter aupr des propriaires terriens de la main d'oeuvre pour en faire des soldats est pourtant tentpar Valentinien III. Ainsi, en 440, l'empereur passe une loi sur la dense urbaine : les citoyens romains doivent aider la construction et la dense des murs et des portes (CTH Val.III.N., V ; IX). Vers 440, il rend lales les milices d'autodense sur le territoire romain. (CTH Val.III.N, IX). Le 25 mai 443, il se plaint des sateurs et des propriaires terriens cachant des recrues, les punissant de lourdes amendes (Nov. Valent. VI, 2). Opportunent, ces tentatives de Valentinien pour augmenter les effectifs de l'arm cocident avec les difficult de recrutement d'Aius apr l'interdiction faite aux Huns par Attila de s'engager comme mercenaires en 442. Les autres peuples germains ant sont la sujetion des Huns, le mercenariat devient difficile ; c'est lpeut-re la raison pour laquelle Valentinien III tente de recruter des Italiens en lieu et place de germains. <BR> L'hec des tentatives de Valentinien III pour augmenter les effectifs de l'arm et renationaliser cette dernie est donc un indicateur de la ristance de certains milieux satoriaux entre autre non dispos rliser les sacrifices financiers permettant de redonner une autonomie l'Etat, et de lui donner les moyens de repasser l'offensive. Mais tout autant que le milieu satorial, la population elle-me rejetait le mier des armes, jugindigne d'elle ou trop dangereux, mal pay <BR> L'une des origines de cette dilitarisation est peut-re la politique des trois fleuves d'Auguste. En fixant des fronties stables et oigns sur le Rhin, le Danube et l'Euphrate, Auguste a alement repoussau loin les menaces qui pouvaient peser dans le passsur Rome et sur l'Italie. Tant que la pinsule italienne ait port de masses gauloises ou celtes, les citoyens pouvaient se sentir menac, et re pr certains sacrifices. Une partie de l'expansion romaine se fera d'ailleurs dans un premier temps (contre les Samnites, contre Carthage) dans le but d'acquir un espace de suritentre la citet les territoires menants. Mais une fois la menace repouss, Rome et l'Italie se sentiront pour la premie fois de leur histoire en surit C'est peut-re de se sentiment de suritque nara le sentiment de rejet pour la chose militaire, jug indigne par les Romains. Une certaine mentalitse met en place, joignant l'orgueil du vainqueur l'indolence du parvenu. Cette thrie des fronties oigns est renforc par le fait que les peuples habitant les rions frontalies (Gaulois, Bretons, Illyriens) seront toujours nombreux s'engager par la suite dans l'arm, en prenant le relais des soldats Italiens. <BR> <BR> Le rrmement militaire de l'Italie n'est peut-re pas objectivement dans l'int d'Aius. En effet, une arm crible et nombreuse pourrait lui happer et lui susciter un nouveau concurent, au cas ou les vieilles rancoeurs devaient se reiller entre lui et Galla. Il est donc possible qu'Aius favorisa tant qu'il le pu ses alli Huns, et chercha limiter la reconstitution d'une arm rulie puissante en Italie. Reste nnmoins savoir si une rlle reconstitution d'une arm nationale ait crible l'oque, me dans le contexte de la relative tranquilitpolitique de l'Italie de 434 452. On ne sait si l'Etat tenta ce rrmement sur la piode 425-434, sous l'ide de Felix, puis de Galla et de Boniface. <BR> <BR> Si, partir de 437, Galla s'efface, Valentinien III lui prend peu peu place dans la vie politique en Occident, comme le montre sa lislation pour augmenter les effectifs de l'arm rulie d'Italie. Cependant, de nombreuse questions se posent sur Valentinien III : quelles factions la cour impiale et au sat lorsqu'il acce au pouvoir? De quels pouvoirs hite-il en 437? Quelle est sa marge de manoeuvre? De quelles ressources dispose-t-il? Comment perit-il Aius et ses f? Quelle sont ses relations avec Galla? <BR> Valentinien III a la rutation d'avoir un empereur faible, se reposant sur Aius et Galla pour rner sa place. De fait, on observe qu'en 450, la mort de Thdose II en Orient, personne ne semble se tourner vers lui, pourtant seul empereur de la dynastie thdosienne, pour la succession impiale, dint qui pourrait re rateur de sa faiblesse, mais pas nessairement, Pulchie, soeur de Thdose II n'ayant pas forcent int ce que son cousin occidental ne se me de cette succession, et de fait, elle imposera son propre empereur l'Orient. <BR> <BR> L'enfance de Valentinien III est en tout cas ratrice de nombreux tourments qu'il lui aura fallu traverser : <BR> 2 ans (421) : mort de son pe <BR> 3 ans (422) : exilavec sa me Constantinople <BR> 4 ans (423) : mort de son oncle Honorius <BR> 5 ans (424) : fait Car Constantinople <BR> 6 ans (425) : fait Auguste. Guerre civile. Rentre en Italie <BR> 6-10 ans (425-429) : Felix domine politiquement la cour de Ravenne <BR> 8-9 ans (427-428) : guerre civile en Afrique caus par Felix ou Aius <BR> 10-12 ans (429-431) : perte de l'Afrique sur les Vandales <BR> 13 ans (432) : guerre civile Aius-Boniface. Mort de Boniface <BR> 15 ans (434) : guerre civile Aius-Sastien <BR> 18 ans (437) : majoritet mariage Constantinople <BR> <BR> Son enfance fut donc troubl, voyant alternativement conflit civils, perte de l'Afrique, exil et complots. S'il est dicat d'en derminer sa personnalit certains faits permettent de cerner davantage le personnage : s'il n'occupe aucune fonction militaire et s'il ne commande aucune arm (Aius ne lui en aurait pas laissl'occasion coup s), il ne se dintesse pas des probles militaires comme le montre sa lislation sur les milices et le recrutement. Nnmoins, on est bien en peine de lui trouver d'autres rlisations politiques effectives, signe que les rouages du pouvoir lui happe peut-re. On notera cependant que seul Aius peut re critd'actions politiques et militaires, signifiant que ce personnage accapare la rlitdu pouvoir, ant notoirement en position de force en tant que chef des arms. Valentinien III ne fut donc pas nessairement un empereur faible, mais un empereur qui eu un galissime trop puissant, comme Valentinien II avec Arbogast, ou Honorius avec Stilicon et Constantius. <BR> <BR> Militairement, Aius reste tr actif, comme il le fut lors des anns 425-434. Ridant en Italie de fan tout fait officielle semble-il, Aius doit se rendre piodiquement en Gaule pour combattre les peuples qui ponctuellement se soulent contre l'Etat romain et envoie des gaux en Espagne. Ses opations militaires cependant se font plus rares apr 439, signe probable d'un affaiblissement de l'arm impiale (guerres, dertions, difficult de recrutement de mercenaires Huns apr 442, et plus galement germaniques avec la tutelle des Huns d'Attila sur leurs royaumes), bien que la relative tranquilitdes f dans les anns suivantes puisse alement l'expliquer. Les anns 441-446 voient les opations militaires se concentrer non plus sur la Gaule mais sur l'Espagne, contre les Sues, mais surtout contre les bagaudes : <BR> <BR> 435-437 : Aius et son second Litorius repoussent les bagaudes Armoricains de Tibatto. Ils les battent en 437 avec les Huns. <BR> 435 ou 436 : Les Burgondes de Gundichar et des Alains sont repouss de la belgique premie par Aius <BR> 436 : Les Francs saliens de Clodion s'emparent des territoires romains jusque la Somme (Tournai, Cambrai...) Aius alors occupcontre les armoricains, les Wisigoths et les Burgondes, avalise cette annexion. <BR> Fin 436 ou 437 : Narbonne est dag des Wisigoths par Litorius. Une partie des Huns dertent, vaincus par Majorien (futur empereur) <BR> 437 : Les Burgondes sont ras par les Huns sur la demande d'Aius. <BR> 437-438 : Campagne contre les sues en Espagne par un subordonnd'Aius. <BR> 438 ou 439 : Daite de Litorius contre les Wisigoths devant Toulouse. <BR> 439 : Victoire d'Aius au mont Colubrarius contre les Wisigoths. Les Wisigoths restent en paix avec l'empire jusqu'aux anns 455-456, signe de l'ampleur de leur daite. La Gaule semble pacifi ; on ne note pas en effet d'intervention d'Aius avant 448 contre les Francs et les Armoricains. Aius retourne en Italie la fin de cette campagne militaire. <BR> 441 : Aius envoie Asturius en Tarraconnaise contre les bagaudes espagnols. Les Wisigoths refusent cette occasion de fournir des auxiliaires. <BR> 442 : Des Alains sont install comme f dans l'orlnais. L'arr du mercenariat des Huns est didpar Attila. <BR> 443 : Aius envoie Flavius Mobaude contre les bagaudes Aracitains, rion de Pampelune en Espagne. Les Wisigoths refusent nouveau de fournir des auxiliaires. <BR> 443 : Aius installe des Burgondes comme f en sapaudie. <BR> 446 : Aius envoie Vitus en Espagne pour expulser les Sues de la Bique, mais les auxiliaires que les Wisigoths acceptent de fournir se montrent si peu disciplin que, battus, ils contribuent la fuite de l'arm romaine. <BR> 448 : Aius bat les armoricains pr de Tours, Majorien les Francs saliens de Clodion saint-Amand les eaux. Clodion est fait roi allifautour de Tournai la me ann. <BR> 451 : Aius repousse Attila en Gaule gre aux f de la Gaule et sans doute avec une partie de l'arm rulie d'Italie. Il peut opposer une vaste coalition de 40.000 50.000 guerriers Attila : Alains de l'Orlnais sous les ordres du roi Sangiban, Burgondes, Francs Saliens et Ripuaires, Sarmates, Les, Saxons, Gallo-romains. Les Wisigoths se joignent en nombre la coalition. <BR> <BR> Consacrant son importance pour l'Etat, et sa reconnaissance officielle, Aius obtient pour ses efforts trois reprises un nouveau consulat, en 437 et 446 et 454. <BR> <BR> <B> Sentiment face l'Etat pendant cette piode </B> <BR> De 425 aux anns 452-455, l'Etat semble se diter, mais qu'en est-il rllement? L'Empire est-il une fiction pendant ces 30 anns? <BR> <I> Peur d'une barbarisation des terres et des es? Des craintes s'expriment [...], mais je ne les conside pas comme absolument dominantes. Elles anent surtout de traditionalistes pans qui imputent les malheurs du temps l'abandon des anciens Dieux. [...] Va pour une perception de menace, mais l'id domine que l'Empire, jusqu'ici, s'en est sorti et s'en sortira encore! Me apr 410, les choses reprendront leur cours. Le sentiment d'un vitable basculement interviendra, selon moi, une quarantaine d'anns plus tard, vers 455, apr la deuxie prise de Rome, par les Vandales de Gensic (15 jours de sac contre 3 pour Alaric), un isode au cours duquel l'empereur Prone Maxime disparara dans la tourmente. Ces mes Vandales sont alors dormais mares de la majeure partie de l'Afrique du Nord, contrent donc la production de blqui ravitaillent Rome et dominent la Miterrann occidentale. </I> (Alain Chauvot, professeur d'histoire romaine l'universitMarc Bloch de Strasbourg in Les cahiers de Science & Vie La chute de Rome, ao 2006, P69) <BR> <BR> Jusqu'en 455, le sentiment dominant est que l'Etat tient bon. Rome se maintient, comme le montre les reconstructions et le maintien d'un haut niveau de population apr 410. L'administration se maintient elle aussi comme le montre le ravitaillement massif accordaux Wisigoths en 416. Militairement, part l'hec en Afrique contre les Vandales, les ennemis de l'empire sont repouss, voir massacr. L'empereur Majorien en 457-461 n'aurait sans doute pas mensa politique ergique si l'Etat et l'autorits'aient dit jusqu'un point de non-retour depuis des dennies. S'il le fit, c'est qu'il avait le sentiment que la dradation n'ait que rente, la situation rersible. <BR> En 455, l'Etat contre encore l'Italie, les grandes es, la plus grande partie de l'Espagne, une bonne moitide l'Afrique et de la Gaule, une partie de l'Illyrie (dalmatie). Les pertes sont surtout sensibles en Afrique et en Bretagne. <BR> <BR> Le seul grand hec de l'Etat est la perte de l'Afrique sur les Vandales, vainqueurs des impiaux et s'ant taill un royaume, assujit seulement juridiquement l'empire. Ces daites entrainent alement la perte de Carthage, seconde citde l'Occident et celle de l'annone ravitaillant Rome. A la diffence des Wisigoths qui ont certes pris Rome, les Vandales n'ont pas battus militairement. Les Wisigoths eux se sont soumis en 415, et ont install lalement sur dision de l'autoritimpiale. Mais si les anns 430-431 sont marqus par la daite contre les Vandales et 439 par la perte de Carthage, ces revers appellent une revanche qui apparait alors possible. On masque ces hecs par une association juridique avec les Vandales travers un traitde fation. <BR> La reprise de l'Afrique devient une obssession : en 440, une expition de l'Orient avorte apr que la Sicile fut reprise. En 460, la flotte de Majorien est incendi. En 468, l'union des deux empereurs contre Gensic houe. Il faudra attendre 533 pour que Bissaire reprenne la province. <BR> <BR> Le pillage de Rome en 455, les hecs de reprise de l'Afrique dans les anns 460, et la toute puissance d'un Sue, Ricimer, qui met mort des empereurs marquent certainement les esprits sur l'at de ditement de l'Etat impial. D'autant que la piode 450-455 cocide la fin de la dynastie thdosienne, qui n'avait pas brill mais qui avait assur une relative solidaritentre les deux parties de l'empire : renforts en 409, soutien contre un usurpateur et transferts d'unit en 425, mariage en 437, droit codifidans les anns 440. Rien de tout cela n'existera par la suite, en dehors de l'attaque conjointe de 468 contre les Vandales. <BR> <BR> <BR> <B> Ann 455 </B> <BR> <B> Mort de Valentinien III </B> <BR> Le 16 mars, l'Empereur Valentien III est assassinpar le sateur Prone Maxime, qui devient Empereur sa place. Prone Maxime se serait roltcontre Valentinien III apr que ce dernier ai violsa femme. <BR> Apr le meurtre de Valentinien III, Prone Maxime viole la femme de Valentinien, l'impatrice Eudoxie. Cependant, conscient du fait de manquer d'appuis politiques pour asseoir son autorit il ouse Eudoxie, afin de prenter une continuitdynastique aupr des Wisigoths, meilleur soutien la dynastie valentinienne. Il donne alement en mariage une fille de Valentinien III son fils Palladius. (Rome dans l'antiquittardive, Bertrand Lann) <BR> Pour s'assurer du soutien de ces derniers, Prone Maxime mande Avitus la cour du Roi Wisigoth. Avitus, ancien pret du proire de la Gaule, avait alors evpar Prone Maxime au commandement gal des forces de la Gaule. La mission diplomatique d'Avitus rssie et le traitde 418 est confirm <BR> <BR> <B> Pillage de Rome par les Vandales </B> <BR> Eudoxie fait alors appel aux Vandales pour la venger. Il est onnant que cet appel ne soit pas dirigvers les Wisigoths. Ces derniers aient darch par Prone Maxime pour l'obtention de soutien politique. Eudoxie pra peut-re se tourner vers les Vandales sans attendre, de crainte que les Wisigoths n'appuient Prone Maxime, rendant toute vengeance impossible. <BR> <BR> 2 mois et demi suffirent Gensic pour armer une flotte, en direction de Rome. <BR> Le 2 juin, les Vandales et leurs auxiliaires Maures prennent la ville ernelle, alors sans dense. Les Vandales y entrent sans combattre, la mettent sac et emportent de nombreux trors. Gensic emmene en otage la veuve de Valentinien, l'impatrice Eudoxie, et ses deux filles, ainsi que des citoyens romains qui furent trait en esclaves. Prone Maxime, fuyant l'arriv des Vandales, est massacrpar la foule Rome le 21 juin. <BR> <BR> <CENTER> <IMG height=787 src="455.jpg"ALT="Le sac de Rome par les Vandales" width=628> <BR> Les Vandales pillant Rome, par Heinrich Leutemann (1824-1904) </CENTER> <BR> <BR> <B> Avitus est fait empereur </B> <BR> Thdoric II, le nouveau Roi des Wisigoths, dide de s'immiscer dans les affaires impiales de Ravenne. Il cherche avoir les mains libres avec Ravenne pour conquir le royaume des Sues en Espagne, signe d'un expansionisme dib et donc de prise de distance avec l'autoritimpiale. Le Roi wisigoth essaie donc de placer sur le tre son candidat, Avitus. Thdoric II assure Avitus de son soutien pour qu'il obtienne la dignitimpiale. Il a d lors les mains libres en Espagne, se ralliant la me ann les Rois burgondes Gondioc et Chilpic pour mener son expition contre les Sues. <BR> <BR> Le 10 juillet, Avitus devient empereur Arles, acclampar des soldats romains et soutenu apr tractations par l'aristocratie gauloise. Ainsi, Thdoric se donne les moyens de sa politique offensive contre les Sues, mais s'assure de me une litimitdans sa conque, recevant au moins l'accord officieux de Avitus. Les Wisigoths peuvent donc toujours apparare comme ant les alli de Ravenne, malgrle rent sac de Rome par les Vandales et leur inaction face cet ement. <BR> <BR> Avitus tire sa litimitdu soutien des Wisigoths dans un premier temps, mais fut peu apr alement reconnu par l'Empereur d'Orient, Marcien. A la fin de l' il se rend en Italie, accompagn par une arm oles ents gothiques sont certainement nombreux. Mais ce soutien militaire demeure peu important, Thdoric II faisant dans le me temps la guerre aux Sues en Espagne. En dembre, les Sues sont battus, leur Roi Rechiar est tu Un protectorat wisigothique s'installe sur le royaume Sue, et Thdoric II nomme un non-sue, Agriwulf titre de gouverneur. Les Wisigoths commencent donc se sarer de Ravenne. En plant Avitus sur le tre, Thdoric ne cherche pas sauver Ravenne d'un vide politique, ce qui est toujours dangereux. Sa principale prccupation est l'expansionisme de son royaume, au logique driment, me si dans l'immiat cela ne concernait que les Sues, de l'autoritimpiale. La tentative de fusion entre Ravenne et les Wisigoths, dendue par Galla Placidia, semble donc re promise l'hec. <BR> <BR> Les Wisigoths n'ont pas rssi, voir cherch empher le sac de Rome par les Vandales. C'est lle signe que l'alliance r par Galla Placidia ait morte-n. Bien s, les Wisigoths pourront arguer du fait que Prone Maxime ait responsable de la mort de Valentinien III, garant de l'alliance entre Ravenne et eux. Dans cette perspective, ne pas bouger relevait hypocritement de la loyaut En fait, les Wisigoths n'avaient sans doute pas les moyens militaires d'intervenir, ne disposant pas de flotte de guerre l'inverse des Vandales. De plus, le royaume wisigoth ait maintenant bien abli en Aquitaine. Il pouvait d lors commencer son expansion, ce qui imanquablement aurait conduit t ou tard une rupture avec Ravenne. Le meurtre de Valentinien III ait donc l'occasion de couper les ponts, pour se dager d'une forme de tutelle embarassant les Rois Wisigoths. <BR> <BR> L'appui apportAvitus, qui permet ce dernier de se maintenir 15 mois au pouvoir est le signe que les Wisigoths restaient une force qui compte en Italie. Si dans un premier temps, ils suivirent sans doute en Italie Avitus, lui permettant de prendre la pourpre, il fut en mesure de la garder plus de 6 mois apr la ruction du royaume Sue, et donc probablement apr que la plus grande partie des troupes wisigothe l'ait quittpour l'Espagne. <BR> <BR> L'Armorique et la plus grande partie de l'Espagne, entras par les Bagaudes, vivent dans un at d'indendance et d'anarchie. <BR> <BR> <BR> <A HREF="index.htm"><IMG SRC="bouton.gif" " BORDER="0" onmouseover="self.status=' Cliquez ';return true"</A> Retour l'index <BR> <BR> <A HREF="Page7.htm"><IMG SRC="bouton.gif" " BORDER="0" onmouseover="self.status=' Cliquez ';return true"</A> Suite et fin - De 456 480